Intolleranza 1960
2011
Intolleranza 1960 de Luigi Nono a été créée au Teatro La Fenice, sous la direction de Bruno Maderna, le 13 avril 1961 dans le cadre du XXIV Festival de Musique Contemporaine.
Reżyseria:Fabrice Levillain
Czas trwania:70 min
Kategoria wiekowa:
Gatunek:Muzyka/Opera
Intolleranza 1960 w telewizji
Stefan Vinke
jako Un émigrant
Cornelia Horak
jako Sa compagne
Julie Mellor
jako Une dame
Alessandro Paliaga
jako Un Algérien
Michael Leidbundgut
jako Un torturé
Stefano Moretti
jako Un gendarme
Fabrice Levillain
Reżyseria
Luigi Nono
Muzyka
Opis programu
Intolleranza 1960, by Luigi Nono Stefan Vinke (un émigrant), Cornelia Horak (sa compagne), Julie Mellor (une dame), Alessandro Paliaga (un Algérien), Michael Leidbundgut (un torturé), Roberto Abbati, Stefano Moretti, Raffaele Esposito, Cristiano Nocera (quatre gendarmes), Stacey Mastrian (soprano) Orchestra e Coro del Teatro La Fenice, Lothar Zagrosek (direction) Elèves de la Facolta di Design e Arti IUAV di Venezia (mise en scène) Fabrice Levillain (réalisation) Enregistré en 2011 at Teatro La Fenice de Venise Intolleranza 1960 de Luigi Nono a été créée au Teatro La Fenice, sous la direction de Bruno Maderna, le 13 avril 1961 dans le cadre du XXIV Festival de Musique Contemporaine. Le livret, rédigé par le compositeur, est un mélange de textes poétiques (Ripellino, Éluard, Maiakovski, Brecht), slogans ("Nie wieder Krieg", "No pasarán", "Morte al fascismo!", "Libertà ai popoli!", "Down with discrimination", "La sale guerre"), comptes rendus d'interrogatoires de la police nazie (à Julius Fucik) et Française (au dissidents algériens), discours d'Henri Alleg et un texte de Sartre sur Alleg. Les cinq personnages principaux sont un émigrant (ténor), sa compagne (soprano), une femme (contralto), un algérien (barytone) et un torturé (basse). Conçue et écrite en trois mois pour répondre à la commande de Mario Labroca, directeur de la Biennale Musica, Intolleranza 1960 est la première oeuvre pour le théâtre de Luigi Nono, à l'époque âgé de 36 ans, et le point culminant de sa période de jeunesse. Plutôt que raconter un événement, l'oeuvre décrit une prise de conscience, et les évidentes allusions à l'actualité (catastrophe dans les mines de Marcinelle en Belgique, guerre d'Algérie, inondations dans la vallée du Po), forment un point de départ pour le compositeur qui, en renonçant expressément à l'expression personnelle, cherche à intégrer des matériaux hétérogènes dans le processus créatif. La musique est un mélange des divers styles de Nono dans ses pages vocales des années 1950 : la déclamation directe, réaliste du matériel documentaire, avec l'utilisation de la voix parlée, côtoie les complexes textures chorales pour les textes poétiques; les parties solistes reprennent le lyrisme véhément du Canto sospeso de 1956; l'orchestre alterne les passages éclatés avec des blocs compacts et imposants. Sans oublier le recours aux moyens électroniques (la bande magnétique enregistrée avec l'aide de Bruno Maderna) et la spatialisation du son, avec des haut-parleurs disséminés dans la salle.